À LA DECOUVERTE DU PARC BOTANIQUE DU CHATELLIER LE 19 AVRIL 2012

(sous-titre : l’épopée diluvienne du groupe des JD)

Jeudi 19 avril 2012 : au départ de l’Albatros (nom de notre car), un soleil timide mais présent nous laissait présumer qu’une belle journée se préparait ! Voici donc notre groupe, moins nombreux qu’à l’accoutumée (16), sans doute en raison des vacances, mais tout aussi volontaire, en partance vers le parc botanique du Chatellier, près de Fougères. Nous accueillons cependant deux nouveaux participants : Brigitte et Gilles. Bienvenue à eux !

Notre arrivée au château de La Foltière ne passa pas inaperçue tant il fallut de manœuvres à notre conductrice émérite Christine pour mener l’albatros près du château.

En préambule, nous avons eu, dans un lieu inhabituel (certainement une ancienne étable), la projection d’un diaporama musical qui nous a permis, pendant une demi-heure environ, de découvrir les 1001 facettes du parc au cours des 4 saisons d’une année. Cela nous laissait présager une bien belle visite, d’autant qu’à ce moment là, le soleil nous réchauffait encore le cœur !

Nous fûmes ensuite accueillis sur le perron du château, par le maître des lieux, pour déjeuner dans une salle du rez-de-chaussée de cette très belle demeure. Le châtelain en personne nous servit très aimablement de l’apéritif original (pétillant de poire) jusqu’au petit café digestif lors duquel nous avons entonné un « Joyeux anniversaire » à l’intention de Françoise, Yvonne et Bruno.

Le maître des lieux nous guida ensuite pour la visite du parc, vaste ensemble paysager de 25 ha, composé de 24 jardins à thèmes différents, aux noms évocateurs : l’allée des perles blanches, le jardin des 1001 nuits avec ses bassins et ses jets d’eaux, celui de Dyonisos, de l’Olympe, ou de la source bleue, le labyrinthe des Robinson, le bosquet de bambou, l’allée des roses anciennes (de Damas)… pour n’en citer que quelques uns… le tout dans des harmonies de couleurs rehaussées, ça et là, par un petit pont japonais, une lanterne chinoise, une statue grecque, une pyramide, un bassin ou une cascade… Au détour d’un chemin, nous avons même aperçu un petit pont de bois suspendu pour les amateurs de sensations fortes…

Hélas, notre admiration dut déplaire à l’Olympe car une pluie diluvienne s’abattit soudain sur nous, nous laissant à peine le temps de nous abriter, tant bien que mal, sous un bosquet et, pour les prévoyants, d’ouvrir les parapluies ou d’enfiler les capes de pluie. L’ingrate giboulée perdurant, nous sommes retournés au château, nous sécher et nous réchauffer autour d’une boisson chaude offerte par notre hôte. Bon nombre de participants a ensuite regagné l’abri du car. Cependant, un petit groupe, mieux équipé et plus optimiste, a profité d’une éclaircie pour suivre de nouveau notre guide, que nous sentions déçu de n’avoir pu nous montrer toutes les beautés de ses jardins…

C’est, en effet, un très beau parc, qui allie la poésie et les symboles aux harmonies de couleurs et de parfums et qui mérite amplement une nouvelle visite sous des cieux plus cléments !