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Sortie du Jeudi 22 mars 2012 à Nantes (44) : visite des « Machines de l’Ile »
La grisaille s’est invitée à notre deuxième journée découverte de l’année. Monsieur le temps, crois-tu que tu auras une quelconque influence sur notre bonne humeur ? Que nenni. Nous sommes 24 participants et donc beaucoup plus forts que toi.
Cette découverte nous emmène vers quelque chose de majestueux, grandiose : les machines de l’Ile à Nantes. Nous retrouvons, après une longue absence, Jean Paul qui nous conduira sur les routes de Bretagne. Les conversations vont bon train dans le car et cela présage une super journée.
Nous mangeons au restaurant « le cargo ». Il porte bien son nom puisqu’une coque de bateau, une passerelle font partie de l’environnement. A vrai dire, vestige du passé, ce lieu est un ancien hangar à bananes. Vers la fin du repas quelques notes de musique se sont invitées et nous avons entonné deux « Joyeux anniversaire » pour Annie et Yvette.
L’après midi, nous nous dirigeons à pied vers le lieu des machines, longeant la Loire, ce qui permet d’entrevoir un trois mâts et un bateau de guerre. Voyant que nous n’avions pas perdu notre bonne humeur, le soleil est venu nous tenir compagnie.
Les machines de l’île sont nées de l’imagination de François Delarozière et Pierre Orefice. Elles se situent à la croisée des « mondes inventés » de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoire industrielle de Nantes, sur le site des anciens chantiers navals.
Dès notre arrivée, nous avons la chance de voir, au loin, avancer un
mastodonte majestueux promenant, sur son dos, une quarantaine de
personnes. Etait-il un peu fâché car, de temps en temps, sa trompe
lançait des jets d’eau sur les badauds. Parmi eux, n’est-ce pas
Corinne et Guy qui se font arroser ? Cet éléphant, de bois et
d’acier, mesure 12m de haut, 8m de large et pèse 50 tonnes.
Il est fait de bois (du tulipier de Virginie) et d’acier. Sa carcasse
métallique est irriguée par 3000 litres d’huile hydraulique. Sa
démarche pesante le conduit à la vitesse de 1 à 3 km/h.
Est-ce l’environnement ou l’ambiance qui a joué des tours à l’une de nos bénévoles, toujours est-il que surpris et presque inquiets les autres participants ont craint un instant, pour sa santé, de la voir, en public, sauter comme un cabri ! Il ne s’agissait, en fait, que d’un jeu malicieux, entamé avec deux petits garçons tout aussi excités et rieurs que notre amie. Ah c’est sûr, les lieux et ce monde fabuleux et imaginaire nous ramènent en enfance !
Nous voici accueillis dans l’antre des machines par un guide charmant. Il commence par nous présenter la nouvelle machine en cours « l’Arbre aux hérons », qui, une fois achevé mesurera 50m de diamètre et 35m de haut. Il sera survolé par 2 hérons (d’où son nom), à nacelle, pour faire tourner la tête aux volontaires embarqués. 5 personnes sont montées, pour mieux voir la maquette, sur des sièges ascensionnels qui les élève à 5m de hauteur. 2 volontaires (René et Corinne) se sont installés dans des fauteuils et sont descendus dans les entrailles de la terre pour étudier la maquette d’en dessous.
« Pose es 2 pieds en canard, c’est la chenille qui se prépare, en voiture les voyageurs, la chenille part toujours à l’heure ». Vous connaissez ? Eh bien voilà qu’André se met aux commandes d’une chenille mécanique et pose les mains sur les manettes pour faire avancer et reculer la chenille arpenteuse. Il se débrouille très bien dans cet exercice de grandes manœuvres. Puis nous partons pour les Antilles en bateau tempête. Des volontaires ? Eh oui, 3 téméraires montent à bord sans se douter de ce qui les attend. Ils doivent enfiler cirés et capuches : bizarre ! Nos amis ont du cran… Tout se passe bien jusqu’au moment où une violente tempête les surprend tandis qu’ils voguent vers les îles paradisiaques, au niveau du triangle des Bermudes. Ils sont secoués de toutes parts, des vagues les submergent, le tangage les ballotte de droite et de gauche, quel cauchemar ! Arriveront-ils à bon port, les reverrons-nous ? Mais voici que le calme revient. Ouf ! ils l’ont échappé belle ! Nicole et Jean Luc, du vaillant équipage, reviennent fiers et heureux d’avoir bravé les éléments déchaînés. Quant à nous, restés sur le quai, nous avons bien ri !
Nous nous frayons ensuite un chemin parmi une classe de lycéens pour atteindre les mondes sous-marins. Nous voici soudain face à un calamar géant (enfin, une maquette qui fera partie du grand carrousel marin, en construction à l’extérieur). A la demande du guide, 2 autres volontaires kamikazes finissent par se décider et André et René se collent aux manettes. En fait, ils s’amusent comme des fous avec ce nouveau jeu, maniant les leviers au gré de leurs envies et faisant réagir les tentacules du calamar, dans un ballet apprécié du public.
Nous découvrons également la maquette du «carrousel des mondes marins » qui devrait être visible par le grand public le 15 Juillet. Il mesurera près de 25 m. de haut et 20 m. de diamètre, peuplé de créatures sous-marines telles que la raie manta, le calamar, le poisson pirate, la larve de crabe, le crabe royal, le serpent de mer… Des attelages marins et un luminaire des grands fonds assureront le décor sûrement fabuleux. Toutes ces pièces, pour la plupart, seront faites en tilleul, bois très malléable et peu onéreux. Ce manège comportera 35 éléments mobiles répartis sur 3 niveaux : les abysses, les fonds marins et la mer et ses bateaux.
Nous aurions bien aimé continuer notre voyage mais voilà le temps nous est compté. Nous avons repris le chemin du retour, une petite pluie s’est invitée brièvement, juste le temps de nous fabriquer un bel arc-en-ciel et, à l’arrivée sur Rennes, comme une apothéose, un superbe coucher de soleil se reflétant dans la Vilaine. Quel spectacle naturel magnifique !
Voilà encore une journée découverte à la hauteur de sa renommée, ambiance et bonne humeur garanties.