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Découverte du Musée de l’automobile de Lohéac (35), le 18 octobre 2012
C’est, de nouveau, par une journée pluvieuse que notre petite équipe,
d’une vingtaine de personnes, s’apprête à partir pour Lohéac,
près de Redon. René, qui nous attend sur place, n’est pas présent
et nous ne manquons pas de nous rappeler que, lors de la sortie de
juin dernier, alors que nous dégoulinions sous les averses, René
nous avait appelés, de son lieu de vacances, juste avant d’aller
se baigner sous un soleil superbe : il a vraiment un don pour ne pas
se mouiller !!
Lohéac a donné son nom à un circuit de rallye cross qui se déroule tous les ans le 1er week-end de septembre. En ce qui nous concerne, nous nous contenterons de visiter le Manoir de l’automobile.
Le voyage se déroule sans encombre, sous la maîtrise de Jean-Paul, notre chauffeur, et la vigilance de l’équipe organisatrice. Nous arrivons à Lohéac où nous retrouvons René, toujours souriant. Nous nous dirigeons à pied vers le restaurant. Comme je faisais office de « voiture balai », je me fais accoster par une petite dame qui affiche son mécontentement. En l’interrogeant, j’apprends qu’elle est fâchée à cause de notre car qui, soi-disant, lui bouche la vue quand elle est à sa fenêtre !! Qu’à cela ne tienne, je pars illico quérir Jean-Paul pour qu’il déplace un peu le car et rende à cette dame toute la visibilité nécessaire à son poste d’observation !!!
Nous
allons ensemble jusqu’au restaurant dont le nom évoque déjà
notre visite. Devinez : il fallait me tourner, parfois avec force,
pour que la voiture démarre, qui suis-je ? La Manivelle,
bien sûr ! Des voitures et des bateaux décorent les murs et
rappellent les deux passions du patron de ce restaurant sympa qui,
fort de son expérience en rallyes raids, a monté une école de
pilotage 4x4. Il y a un virus dans la région ! Après le repas,
quelques personnes courageuses ont regagné le musée de l’automobile
en fauteuil. Le reste de la troupe l’a fait en car.
Le Manoir de l’automobile est né de la passion d’un homme, Michel Hommel, pour les voitures et de son attachement à Lohéac.
Ecoutons-le en parler : « C’est en 1973 que je découvre une
petite commune d’Ille et Vilaine, d’environ 400 âmes. J’ai 30
ans en 1973 et je suis impressionné par la vitalité de cette
Bretagne de l’intérieur. J’ai vécu jusque là dans une région
où le monde rural se dégradait doucement… En arrivant à Lohéac,
j’ai l’impression de retrouver le village natal de Lorraine où
j’avais passé mon enfance. En effet, Lohéac était, au Moyen Age,
un des sites féodaux les plus importants dans la région. A Lohéac,
il fait bon vivre et c’est pour cela que j’ai réuni ma
collection de voitures dans un ancien corps de ferme du village ».
Michel Hommell a donc réuni sa collection de voiture, commencée à
l’âge de 18 ans et, jusque là, dispersée en Bretagne et dans sa
Lorraine natale, dans un ancien corps de ferme du village, le
transformant, de fait, en musée.
Un peu d’histoire s’impose :
Lohéac, entre Rennes et Redon, c’est la Bretagne profonde, secrète, accrochée à ses traditions et à ses légendes. Restent quelques vestiges architecturaux.
L’ancienne baronnie de Lohéac a accompagné les heures glorieuses des grandes
familles bretonnes. Un des premiers seigneurs de Lohéac avait
construit un château qui, de 1488 à 1491, passa plusieurs fois des
mains des Bretons à celles des Français. Il fut démoli pendant les
guerres de la Ligue en 1598.
Plusieurs personnages célèbres honorèrent la ville de leur présence : Charles VII en 1491, la Duchesse Anne de Bretagne en 1489. Elle fit don, en remerciement de cette hospitalité, de 13 vitraux qui furent posés dans l’église Saint André, située alors à l’emplacement de l’actuel cimetière. Cette église fut détruite en 1782, sauf le chœur. Elle fut reconstruite puis démolie une deuxième fois en 1875. La mairie actuelle appartenait, en 1828, au percepteur du village, puis devient une école vers 1840 pour devenir, par la suite, la mairie.
La rencontre de Michel Hommell, éditeur parisien, avec Lohéac fut un
hasard. Une annonce le conduisit non loin de Lohéac, à un manoir en
ruines mais trop isolé. Il ne correspondait pas à ce qu’il
cherchait : à savoir la conjugaison de l’amour des vieilles
pierres et la vie communale. On lui proposa une grande maison du
17ème siècle à Lohéac le 13 Mai 1973 et ce fut le coup de foudre.
Il sut convaincre les élus. Les façades des maisons furent
restaurées pour exhiber leurs belles pierres. Les halles, datant de
1628, manquent à l’appel. Elles furent détruites en 1969.
La municipalité et le comité des fêtes organisent beaucoup de manifestations, des fêtes que le père « Kéru » accordéoniste et visage incontournable du village, ne manque sous aucun prétexte. « Il a, dans son instrument rouge, le pouvoir de faire oublier la grisaille et de réveiller la bonne humeur ».
Le Roi du village ? c’est Benji, un chien rattaché à la race des
terriers. Il fut abandonné sur un terrain de camping, puis recueilli
par un nouvel habitant venu passer sa retraite à Lohéac. Mais Benji
ne reconnaît aucun maître. Il dort où il veut, connaît aussi les
endroits où les gamelles sont les mieux remplies par les habitants.
C’est une véritable mascotte.
Michel Hommell est arrivé, avec aussi dans ses bagages, le rallycross,
une discipline très populaire en Angleterre. Lors du 1er rallye en
1976, le scepticisme était grand. Mais dès le 1er jour du week-end,
les boissons et la nourriture firent défaut tant il y avait de
monde. Rolande, qui tient encore l’hôtel-restaurant « La
Gibecière », reconnaît que la 1ère année, les gens avaient
manqué de confiance en Michel Hommell et ne croyaient pas qu’on
puisse déplacer près de 10.000 personnes.
Aujourd’hui, avec son manoir de l’Automobile, ses écoles de pilotage, ses compétitions, une ferme transformée en circuit de karting, Lohéac est le 1er village de l’Automobile en France. Il aura fallu dix ans de travaux pour transformer cette ferme du XVIIème siècle en l’un des plus beaux musées d’Europe consacré à l’automobile, avec ses 14.000m2 d’exposition et plus de 300 voitures de collection. Imaginez ce qu’il a fallu en m3 de béton, de pierres, de bois, des tonnes de lambris, de placoplâtre, d’isolants, de plaques de fonte, de matières premières pour daller les terrasses, les sanitaires et j’en passe et des meilleures pour transformer cette ferme. Sans compter le nombre d’arbres, d’arbustes, de jardinières, de fleurs et de gazon plantés pour agrémenter cet endroit.
Nous entrons dans ce « palais d’automobiles » et nous
découvrons tout un panel de voitures sauvées de la rouille et de
l’oubli, remontées, restaurées à l’identique, bichonnées par
des mains expertes. Pas un boulon n’a été remonté rouillé.
Quand les pièces ont disparu, il faut les refaire exactement comme
celles qui équipaient la voiture à sa sortie d’usine : « La
restauration est une œuvre d’art qui fait honneur aux artisans qui
l’ont réalisée ».
Mais commençons la visite :
Les fameux taxis de la Marne nous accueillent, flanqués de motos
tout aussi anciennes. Suivent, les Alpines Renault, très connues
dans les rallyes. Elles doivent leur nom à Jean Rédélé, diplômé
d’HEC, qui dans les années 50 avait accumulé les lauriers sur les
routes de montagne au volant de sa 4CV Renault et qui choisit Alpine
comme nom de baptême à sa future production ! Les Alpines Renault, dont la célèbre Berlinette ou l’A106, peuvent se
vanter d’un beau palmarès international. Un prototype est exposé
au Salon de New-York au début de l’année 1954. La A106, entrée
en fabrication en début d’année 1955, fut présentée
officiellement au Salon de Paris la même année. Elles ont brillé
sur les circuits. A Lohéac, 15 modèles différents sont réunis
ainsi que quelques prototypes ayant participé aux courses du Mans.
Plusieurs victoires sur le circuit du Mans sont au palmarès des
Alpines dont celle obtenue en 1978 par l’Alpine Renault A 442 B de
Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud.
Me
voici, plus loin, en arrêt devant une voiture étrange. Quelle
longueur de nez ! Elle fut construite dans les années 70. Le
dragster est un sport mécanique d'accélération ouvert aux
véhicules à deux et quatre roues. Départ arrêté, il s'agit de
mettre le moins de temps possible pour franchir une distance variable
(depuis 2012 de 1000 pieds, soit 305 mètres). La catégorie reine de
cette discipline est le « Top Fuel », les plus rapides passaient la
ligne des 402 mètres en moins de 4,5 secondes, atteignant des
vitesses proches de 530 km/h. Avec la nouvelle réglementation NHRA
pour cette catégorie, les épreuves se disputent aujourd'hui sur 305
mètres en moins de 3,8 s. Ceux-ci sont propulsés par des moteurs
pouvant dépasser les 8.000 ch. alimentés par un mélange de
nitrométhane
(90 %) et de méthanol (10 %). Le record absolu sur le 1/4 de mile a
été réalisé en juillet 1984 par l'américain Sammy Miller avec un
temps de 3,58 secondes et une vitesse de passage à 621 km/h. Ce
record, réalisé à Santa Pod Raceway, en Angleterre, avec une Funny
Car propulsée par un moteur-fusée, n'a été homologué ni par la
NHRA ni par la FIA.
Les courses de dragster sont très populaires aux États-Unis (recordman : Sammy Miller). En France, le premier championnat a eu lieu en 1980.
Deux concurrents d'une même catégorie se présentent côte à côte, chacun dans un couloir, et procèdent à un « burnout ». Celui-ci consiste à faire chauffer la gomme des pneus arrières en les faisant patiner à l'arrêt ; cela dépose de la gomme sur la piste et augmente l'adhérence du train arrière pour le départ. Les voitures s'arrêtent avec l'aide d'un parachute, celui-ci est obligatoire. Les motos par contre n'en sont pas pourvues.
À chaque course, le perdant est éliminé tandis que le gagnant progresse au fil des étapes successives de la compétition. Cette série de courses se poursuit jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu’un seul pilote, qui est alors déclaré vainqueur.
Le
dragster que nous découvrons a été conduit par Vincent Perrot. Il
est animateur de radio et de télévision, un pilote de dragster et
un journaliste-historien du cinéma spécialiste de musique de film.
En 1998, il devient l’homme le plus rapide du monde sur 250 mètres
avec 402,8 km/h en dragster. En 2000, aux commandes de son réacteur
à roulettes, il se lance sur la « piste » in-door du Bourget.
L’histoire se terminera quelques instants plus tard, encastré dans
les premiers rangs de spectateurs, déclenchant dans le public une
panique bien compréhensible. En Septembre 2006, il fait ses adieux
aux voitures-fusées sur un autre record : 530,69 km/h sur 250 m. en
départ arrêté. Il est fondateur de Perrot Feeler Racing, une
écurie de courses automobiles consacrée aux diverses catégories de
dragsters.
Poursuivant
notre visite, nous entrons dans des salles consacrées aux voitures miniatures. Il y en a environ 3000, de toutes marques : Renault et
Gordini, Volvo, Bugatti, Lancia, Citroën, Volkswagen, les belles
américaines, Formule 1, Mc Laren, Porsche, Alfa Roméo... Tiens, on
y voit aussi des figurines du Tour de France, des chars militaires…
Nous retrouvons ensuite des modèles non miniaturisés : voici le stand
des Panhard. Le 12 novembre 1890, 2 ingénieurs français
passionnés de mécanique prennent une décision capitale : celle de
commencer la fabrication d’une petite série de voitures
automobiles. La 1ère commercialisée semble être la
Panhard-Levassor, en 1891, sorte de fiacre à 2 cylindres et
atteignant la vitesse de pointe phénoménale de… 16 km/h ! Cette
voiture possède un comportement encore assez aléatoire et lui vaut
le surnom de « crabe ». Nos 2 ingénieurs conçoivent une nouvelle
architecture. En effet, tous placent le moteur au centre ou à
l’arrière de la voiture, Panhard décide de le mettre à l’avant,
devant l’embrayage. Panhard & Levassor est un constructeur
automobile français dont l'activité civile a été arrêtée en
1967, après sa reprise par Citroën. Panhard a également développé
des véhicules militaires, il a créé la première auto-mitrailleuse
(1914-1918). Plus récemment, ont été conçus les tout-terrains
Peugeot P4 de l'armée de terre française, aussi connus sous le nom
de Panhard PL 30. Le constructeur poursuit toujours cette activité
militaire. Nous avons pu admirer la Panhard, coupé de 1935 roulant à
120 km/h, ayant appartenu à Mistinguett, ainsi qu’une Cadillac de
1956 que le Président Egyptien, G.A. Nasser, a possédé jusqu’à
sa mort, en 1970.
Nous nous étonnons ensuite devant d’anciennes voitures hippomobiles (tirées par des chevaux), dont une de pompiers datant de 1850.
A
la suite, nous côtoyons des hydromobiles (voitures amphibies)
: une de 1942 roulant à 120 km/h sur route et à 45 km/h sur eau,
puis une autre amphibie avec moteur électrique transformée par un
automobiliste qui voulait traverser la Seine pour retrouver sa
fiancée, pendant la 2ème guerre mondiale, dans l’hypothèse d’un
bombardement des ponts par les Allemands.
Plus loin, voici un Buggy monoplace de 1989/1990 piloté par Hubert Auriol, le célèbre pilote de rallye (Paris-Dakar) et surnommé l’Africain pour être né en Ethiopie. Il fut, en 1987, victime d’un grave accident (fractures ouvertes aux 2 chevilles). Nous voyons ensuite la voiture du 7ème rallye des Pharaons de 1988, pilotée par Jacky Ickx, le célèbre belge surnommé « Monsieur Le Mans », car 6 fois vainqueur aux « 24 H du Mans » entre 1969 et 1982. Il gagna également le Paris-Dakar en 1982.
Tiens,
voici un bateau Lamborghini piloté par Didier Pironi. Son nom
« Le Colibri » fait en carbone, 15 mètres de long, 1200 ch. avec
une vitesse sur l’eau de 160 km/h. Didier Pironi était pilote de
F1 mais a eu les jambes brisées lors d’une course. En effet, lors
des essais du Grand Prix d'Allemagne : roulant à vive allure sous la
pluie, il s'envole sur la Renault d'Alain Prost, au ralenti devant
lui et masquée par le brouillard. Après un terrible vol plané, la
Ferrari retombe sur son nez, broyant les jambes de son infortuné
pilote. Encore conscient, Pironi parvient à convaincre les médecins
de ne pas l'amputer, mais sa carrière de pilote de F1 vient de
s'arrêter. Mi-novembre 1985, Didier, véritablement enthousiasmé
par les courses « offshore », se découvre une nouvelle passion. En
1986, il se lance dans la compétition aux commandes du surpuissant
Rocky-Euromarché aux côtés de Jean-Pierre Fruitier, le seul pilote
français dans la discipline.
Puis, en 1987, avec le soutien
financier d'Elf et du groupe Midial, via ses marques Banania et
Colibri, il monte sa propre équipe et commande notamment la
conception d'un somptueux bateau baptisé « Colibri » qu'il pilote
lui-même. Début août 1987, Didier Pironi remporte sa première
victoire à Arendal en Norvège mais deux semaines plus tard, le 23
août, Pironi et l'ensemble de son équipage constitué de
Jean-Claude Guénard et du journaliste Bernard Giroux trouvent la
mort au volant du Colibri, après que le bateau se soit retourné à
très haute vitesse en montant de l'avant et en accrochant la surface
de l'arrière au large de l'île de Wight dans le sud de
l'Angleterre. Didier voulait le titre suprême ce qui lui a valu la
mort. Par la suite, le Colibri fut restauré et piloté par l'ancien
pilote de Formule 1, Jean-Pierre Jarier. Il sera, plus tard, offert à
Michel Hommell, créateur du musée du Manoir de l'automobile à
Lohéac où il reste exposé.
Nous
pénétrons ensuite dans l’antre des voitures de luxe :
Lamborghini, Cadillac, La Fayette, Chevrolet et Packard (USA), Rolls
Royce et Bentley (G-B), Mercédès, Tatra (Tchécosl.), Jaguar,
Talbot, Ferrari (Italie), Maserati, BMW (Allem.), Porsche… Voici
aussi Saab (Suède), Trabant (ex RDA), Honda (Japon). Au détour
d’une allée, ce sont les voitures de courses : Lancia, Peugeot,
Audi quattro, Citroën, MG, Ford, Renault ainsi que des voitures
monoplaces (Matra, Lamborghini, Renault…).
Une
ligne de départ d’une course de Formule 1 (F1) est
reconstituée. Autour des illustres bolides exposés, nous admirons
les portraits des grands pilotes de F1 : Alain Prost (Fr), Niki Lauda
(Autr), Nelson Piquet (Brésil), Damon Hill (Angl)… pour ne citer
que quelques uns ! Souvenons-nous d’eux : le français Alain Prost,
champion du monde en 1985, 86, 89, 93 et victorieux de 51 Grands Prix
en Formule 1 de 1980 à 1993 ; l’autrichien Niki Lauda, champion du
monde en 1975, 77 et 84. En 1976 lors d’une course, il perd le
contrôle de son véhicule et c’est l’accident. Il est grièvement
brûlé au visage et à l’article de la mort. Mais il remontera la
pente et reprendra les courses ; le brésilien Nelson Piquet, il
voulait devenir tennisman mais son père l’a envoyé aux USA dans
une académie, c’est là qu’il découvre le sport automobile.
Il a été champion du monde en 1981, 83 et 87... Dès 1992 (l'année de
ses 40 ans), Piquet se blesse grièvement lors des essais de la
prestigieuse épreuve américaine sur l'Indianapolis Motor Speedway.
Les jambes broyées, frôlant l'amputation, Piquet semble perdu pour
le sport automobile, mais à l'issue d'une douloureuse convalescence,
et pour prouver à tous qu'affronter un mur sur un ovale à 360 km/h
ne lui fait pas peur, il effectue son retour un an plus tard, aux 500
miles d'Indianapolis de 1993, participation qui se soldera par un
abandon précoce sur casse moteur ; enfin, l’anglais Damon Hill,
fils de Graham Hill, il sera champion du monde en 1996 et le seul, de
ce niveau, à avoir succédé à son père dans son sport.
Le
musée fait la part belle aussi aux vieux métiers. Le 1er étage
leur est dédié avec la reconstitution de scènes de village
authentiques grâce à des mannequins réalistes : cordonnier,
taxidermiste, coiffeur, dentiste, sabotier, menuisier, restaurateur «
Confrérie du marron de Redon », école… Nous déambulons parmi
les diligences, les calèches tirées par les chevaux, un corbillard
à baldaquins, un trinqueballe (long chariot destiné à transporter
des objets longs et lourds tels que poteaux, troncs d’arbres…) et
une ancienne roulotte de gitans et son guitariste.
Nous découvrons la calèche blanche « Victoria » qui conduisit Sylvie Vartan et Johnny Hallyday lors de leur mariage en 1965.
Soudain,
un air de musique enjoué mais d’une autre époque emplit l’étage.
Nous nous y dirigeons, curieux. Quelques personnes sont attablées et
profitent du concert dans une sorte de bar rétro. La musique est
jouée par un « Organ Jazz ». C’est un ensemble orchestral
mécanique (sans musiciens) composé de nombreux instruments animés
: saxo, trompette, grosse caisse, tambourin, accordéons «
crucianelli », tambours, cymbales. Tout cet ensemble se met en
route, comme un juke-box, en y introduisant une pièce de 2€. Nous
avons ainsi eu droit à deux concerts grâce à la générosité de
deux membres de l’équipe.
Il nous faut, pourtant, revenir à notre époque et prendre le chemin du retour. La pluie s’est invitée de nouveau lors de notre embarquement. Nous avons laissé René, Georgette et Yvonne à Lohéac et Jean-Paul et son Albatros nous ont ramené à Rennes, toujours sous la pluie qui n’a pas épargné les quelques personnes attendant l’arrivée d’Handistar.
Cette excursion est la dernière de l’année. Après une petite pause hivernale, la saison des « journées découvertes » reprendra en février 2013.
Un grand merci à vous tous pour cette merveilleuse année passée dans la bonne humeur, les rires, le bon esprit et pour tout ce que vous avez apporté à cette saison. A bientôt de vous revoir et de découvrir d’autres horizons.
Ci-dessous quelques photos des véhicules et scènes d’autrefois présentées au Manoir…
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