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Journée découverte de la planète sauvage à Port-Saint-Père (44), le 7 juin 2012
Vous avez sûrement entendu, voire même fredonné, cette chanson : «Toute la pluie tombe sur moi… mais je me dis, qu’au fond, j’en ai reçu bien d’autres dans ma vie, que je m’en suis toujours sorti avec le sourire. Toute la pluie tombe sur moi oui, mais… moi je fais comme si je ne la sentais pas, je ne bronche pas car, j’ai le moral et je me dis qu’après la pluie… vient le beau temps, et moi j’ai tout mon temps…»
Tout s’en mêlait et s’emmêlait. Une pluie diluvienne est venue s’abattre sur les participants, prêts au départ de cette nouvelle journée découverte. Hélas, en raison de bouchons routiers, le car est arrivé bien en retard, obligeant chacun à s’abriter comme il pouvait !! Merci à vous pour votre patience et pour avoir gardé votre bonne humeur malgré tous ces aléas imprévisibles.
Enfin, nous voici tous installés dans le car. Christine, notre chauffeur, dégoulinante également, a pris les rênes du car, monté le chauffage pour nous réchauffer et nous voilà partis en expédition, destination : l’Afrique, l’Asie, l’Amérique, l’Europe, l’Australie.
Nous pensions nos ennuis terminés ! Mais que nenni ! Arrivés sur place, nous apprenons que le restaurant « Le Galion » où nous devions déjeuner est fermé (cause inconnue) et qu’il nous faut nous installer au « Baobab ». Gardons notre calme et notre bonne humeur ! Après tout, l’important c’est que nous puissions nous sustenter et qu’il ne nous soit pas servi du macaque, du zèbre, de l’antilope, ou autre animal exotique…
Nous n’avons sûrement rien perdu au change, car de la Sangria au café, en passant par l’entrée, le plat, la salade, le fromage et un somptueux dessert, notre repas fut copieux mais classique. Une mini-fusée d’artifice crépita et accompagna notre « Joyeux Anniversaire » entonné pour Danièle. L’exotisme, nous l’avions par contre dans le décor de cette hutte géante qui faisait office de restaurant : nous nous serions cru dans la jungle, entourés de lianes, de ponts de singes, de plantes tropicales, entre lesquels des chimpanzés, plus vrais que nature, simulaient quelques acrobaties… Ouf, un peu de détente bien méritée pour chacun de nous après ces tracasseries du début.
Christine, notre chauffeur, nous a ensuite conduits pour un safari sous un soleil de retour, confirmant le célèbre dicton : « après la pluie, vient le beau temps ! ».
Christine nous emmène d’abord en Afrique où nous rencontrons les rhinocéros. Il existe 5 espèces de rhinocéros dans le monde. Trois vivent en Asie (le rhinocéros indien, de java et de Sumatra) et deux en Afrique (rhinocéros noir et le blanc). A sa naissance le petit rhinocéros pèse 50 kgs. A l’âge adulte il peut peser jusqu’à 4 tonnes. Pas le moment de se trouver sur son passage si on ne veut pas ressembler à une crêpe !!
Un territoire plus loin, nous voyons se pavaner quelques fières autruches, richement emplumées. On les croirait prêtes pour mener la revue du Casino de Paris !
Nous croisons ensuite les Damalisques, de gracieuses antilopes, puis le bœuf Watussi superbement encorné, élevé principalement au Rwanda et en Ouganda. Ce sont leurs cornes que les grands propriétaires texans arborent à l’avant de leurs 4x4 !
Tiens, tiens, que voyons-nous plus loin ? Une tête emmanchée d’un long cou à une hauteur de 5 mètres. Des girafes et 2 girafons qui se nourrissent de feuilles d’acacias.
Nous côtoyons ensuite les Oryx Algazelles, les springboks, des addax, les cobes, les impalas, des hippotragues…
Le territoire suivant appartient aux grands félins : les guépards, les tigres, sans oublier celui que l’on nomme « le Roi des animaux » : sa majesté, le lion ! Il doit, en fait, ce surnom à sa crinière évoquant le soleil, roi des astres. C’est le 2ème plus gros félin juste après le tigre. Il s’attaque à des petits animaux (rongeurs, lièvres, petits singes) mais aussi à des gros (zèbres, antilopes, éléphants, buffles, girafes). Sa crinière pousse à l’âge de 3 ans et fonce quand le fauve vieillit. C’est aussi un gros dormeur (15h par jour). Ce sont les femelles qui, non seulement élèvent les petits, mais chassent pour le groupe la plupart du temps. Ben oui, en dormant 15h/24h il reste peu de temps pour le travail, n’est ce pas ?
Nous nous envolons ensuite vers l’Amérique (notre car a sorti ses ailes), à la découverte de l’ours Baribal. Autrement appelé ours noir, il est aussi bien forestier que montagnard.
Retour en Afrique (notre car est téléporté !), à la rencontre du Gnou, du cobe, du zèbre de Chapman avec sa jolie robe à rayures noires. Chaque individu zèbre porte des rayures différentes, cela leur permet de se reconnaître entre eux dans le troupeau.
Redécollage pour l’Asie et ses chameaux, ses cerfs axis, ses nilgauts, ses yacks. En survolant l’Europe, nous apercevons une petite meute de loups.
L’Afrique nous invite de nouveau, le temps d’admirer 3 mastodontes (6 tonnes pour le mâle) : des éléphants. Ils ont besoin de beaucoup d’eau pour boire, se doucher et se baigner. Ils nagent, en fait, beaucoup mieux que l’hippopotame.
Retour sur le sol Américain avec les Nandous et les chevaux Pinto. Ces derniers ressemblent vraiment aux chevaux montés par les Indiens. Le totem placé dans leur espace nous a donné l’illusion de longer un territoire indien, hélas sans sa tribu !
Restons dans le Far West pour admirer un autre mastodonte : le bison. En 1880, une chasse intensive et organisée a réduit la population des bisons d’Amérique du Nord de plusieurs millions à 500 individus, dans le but d’affamer les Indiens. Actuellement, il existe environ 500.000 bisons dont 95% sont la propriété d’éleveurs privés.
Plus au Sud (de l’Amérique), voici les lamas. Attention, ne soyons pas désagréables avec eux car ils nous cracheront à la figure (souvenez-vous du Capitaine Haddock qui en a fait les frais dans un album de Tintin).
Nous ressortons nos ailes pour visiter l’Australie et ses drôles d’animaux sauteurs : les kangourous. Il y a le kangourou roux, c’est le plus grand de tous les kangourous, il peut atteindre 1,80m ; et le wallaby, plus petit (80cm). Ils avancent par bonds sur leurs puissantes pattes postérieures. Ils utilisent leur queue comme balancier. Nous avons découvert des kangourous albinos et observé, avec tendresse, des petits, sortant leur petit museau de la poche ventrale de leur maman où ils se tenaient blottis, au chaud.
Tout périple a une fin, nous avons terminé le nôtre par un dernier vol vers l’Afrique pour y surprendre un herbivore amphibie qui passe la moitié de sa vie dans l’eau : l’hippopotame, appelé aussi «cheval du fleuve». Il utilise ses longues canines pour défendre son territoire. Il cause plus de décès en Afrique que tout autre animal.
Ce safari permet un sacré dépaysement. Et finalement, nous avons bien tenu le coup, malgré tous ces décalages horaires entre les continents visités !!
C’est vrai, nous aurions pu faire une halte dans la ferme africaine, admirer l’artisanat ou goûter aux mets locaux, nous pouvions même choisir de faire étape au campement mongol et d’y passer une nuitée dans une yourte ou encore, tout bonnement, rejoindre le bivouac dressé à la façon des chercheurs d’or du XIXème siècle. Mais, à l’époque, l’accessibilité n’était pas une préoccupation. Nous avons donc décidé de rentrer par la diligence du XXIème siècle conduite par notre Calamity Christine.
Nous souhaitons, à cette occasion, la remercier très chaleureusement pour tout ce qu’elle a donné durant cette journée : elle n’a pas hésité à se mouiller pour mettre à l’abri dans le car, le plus rapidement possible, les personnes en fauteuil roulant ; elle a su conduire, de main de maître, le car dans les passages « difficiles » du parcours Safari, et je peux témoigner, étant à ses côtés, qu’elle y a attrapé de sacrées suées ! Attentionnée, elle a su, en même temps, adapter sa conduite afin que chacun, quelque soit sa place dans le véhicule, puisse observer l’ensemble des animaux. Enfin, malgré le déluge et les embouteillages du matin, une météo venteuse sur le retour, elle a fait en sorte que nous puissions rentrer sur Rennes à l’heure convenue après une visite la plus complète possible ! Un grand Merci à elle et à vous tous aussi qui, malgré les désagréments du début de journée, avez gardé votre bonne humeur, votre humour et votre gentillesse notamment à l’égard de l’équipe remplaçante qui a essayé de faire au mieux pour rendre cette journée agréable.
Sachez enfin que René, le grand absent de cette escapade, avait certainement dû prévoir ce mauvais temps car il a préféré partir au soleil de Tunisie et, lorsque nous démarrions, les vêtements trempés de pluie pour certains, ce petit coquin s’apprêtait à aller se baigner.
Anecdotes ou devinettes à propos des animaux aperçus lors de notre safari :
Le rhinocéros blanc n’est pas blanc mais son nom vient d’une confusion entre le mot Afrikaans widje (large) et le mot anglais white (blanc).
Quel est le plus grand oiseau vivant (3m. de haut, 150 kgs pour les mâles) qui ne peut voler ? C’est tout simplement l’autruche. A quoi lui sert donc ses ailes ? A intimider, pour la parade nuptiale et aussi à la protection des jeunes. Elle court longtemps à 50km/h et peut faire des pointes de 70km/h avec des enjambées de 9m. Combien pèse un œuf d’autruche ? 1,5 kg ! De quoi concocter une omelette géante pour toute la famille. Miam !
Souvent polygame, l’autruche mâle creuse une dépression dans le sol où ses femelles viennent pondre chacune une dizaine d’œufs.
Pourquoi les girafes ont-elles un long cou ? Pour survivre, les animaux évoluent au fil des millénaires. La girafe, elle aussi, s’est transformée pour s’alimenter plus facilement. Au lieu de se nourrir d’herbe, comme son ancêtre, l’okapi, elle s’est mise à brouter des pousses de plus en plus haut-perchées, des feuilles d’acacia. La sélection naturelle a œuvré. Les girafes qui avaient le plus long cou se sont reproduites et ont traversé les époques jusqu’à aujourd’hui.
Savez-vous que les lionnes courent plus vite que les lions ? Normal, puisque ce sont elles qui chassent la plupart du temps !! Elles poussent des pointes jusqu’à 65km/h mais sur de courtes distances seulement (200m).
En Août 2004, un ours noir sauvage a été trouvé ivre après avoir bu 36 canettes de bière. L’ours avait ouvert la glacière d’un campeur.
Le principal prédateur des zèbres est le lion. Dans sa fuite, le troupeau de zèbres crée, grâce à ses rayures, un ensemble flou dans lequel il est difficile de reconnaître une proie.