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Maintenant et après nous
Après un long processus de concertation, l’assemblée générale d’APF France handicap a adopté son projet pour les années 2024-2028 "DROIT DEVANT, DROITS D’AVENIR".
Ce projet s’articule autour de 3 grands axes :
La défense des libertés et des droits des personnes
lutter contre le non-respect des droits et la discrimination,
faciliter l’accès aux droits (conseil, accompagnement, information, défense juridique),
respecter la liberté de choix des personnes en situation de handicap ; accompagner les personnes dans leurs choix de vie ; construire des réponses individualisées.
L’action pour une société juste, solidaire et durable : tolérante et ouverte aux différences.
APF France handicap s’investit dans une réflexion et une action sur les enjeux de société : organiser rencontres, échanges et alliance avec les acteurs de la société,
construire avec d’autres acteurs un environnement accessible à tous (bâtiment, industries, services publics, autres services),
lutter contre les préjugés sur le handicap : favoriser la participation sociale des personnes en situation de handicap ; défendre le droit à l’école ; sensibiliser au handicap.
La réinvention de notre association.
fédérer la communauté APF France handicap par une attention particulière à l’accueil, par une mobilisation pour attirer adhérents et bénévoles (les jeunes en particulier), développer une communication active vers le « grand public »,
accompagner les salariés : adaptation des pratiques, formation, reconnaissance des compétences, de l’implication et des aspirations des salariés,
transformer l’offre de service et construire des réponses individualisées et diversifiées pour que les personnes en situation de handicap réalisent leur propres choix de vie autodétermination, autonomie et pouvoir d’agir des personnes en situation de handicap,
croiser les savoirs des personnes et l’expertise des professionnels,
développer l’accompagnement dans le domaine de la vie privée en respectant les aspirations des personnes en s’appuyant sur une démarche éthique (parentalité, vie affective et sexuelle)
Le projet associatif d’APF France handicap doit maintenant se décliner localement. Dans chaque département, les Délégations en lien avec les établissements et les services vont définir les axes prioritaires qui serviront de guide pour leur action au cours des années à venir.
En Ille-et-Vilaine, le travail de réflexion a occupé une bonne partie des échanges qui ont eu lieu depuis septembre dans les groupes relais et à la Délégation. Le travail de synthèse a démarré et se poursuivra au cours du premier trimestre 2024.
Sans préjuger du contenu du document final, on peut déjà faire la liste des sujets qui ont recueilli le plus grand nombre de remarques dans les différents groupes.
A commencer par la défense et la mise en œuvre des droits des personnes. Les textes législatifs existent mais ils sont trop souvent ignorés ; la France signe les conventions internationales mais ne les applique pas. De quels leviers disposons-nous pour faire évoluer cette situation ? Le logement, le transport, l’accès aux établissements recevant du public, l’accès au soin : la liste est longue des situations où les personnes en situation de handicap voient leurs droits bafoués. Les obstacles sont trop nombreux : démarches administratives complexes, absence d’interlocuteur au sein des organismes publics ; même les travailleurs sociaux qui accompagnent les personnes en situation de handicap tombent trop souvent sur un mur. Est-ce que la Délégation pourrait être le lieu où seraient centralisées toutes ces difficultés ? Est-ce que ce n’est pas dans les compétences d’APF France handicap de faire valoir son expertise pour être associée dès l’origine aux projets qui ont un impact sur l’inclusion de tous les citoyens. ? Les personnes en situation de handicap disposent d’une expertise d’usage à laquelle il faut avoir recours pour mettre en accessibilité biens communs et services fondamentaux.
L’autre thème longuement débattu est celui de la lutte contre les préjugés sur le handicap ; pour cela il faut maintenir et renforcer le travail déjà accompli, par exemple dans les séances de sensibilisation.
Et dans le même temps affirmer qu’il faut permettre à toutes les personnes en situation de handicap de réaliser leurs propres choix de vie : un choix libre et éclairé grâce à l’accompagnement dont elles ont besoin. En particulier, APF France handicap doit développer les solutions d’accueil qui permettent un meilleur accès à la vie autonome (Appartements de Préparation et d’Entraînement à l’Autonomie –APEA– et habitats inclusifs)
Le troisième axe cité de façon majoritaire est le travail sur les coopérations. Coordination à l’intérieur du mouvement, développement des échanges et des moments conviviaux. Création de points de rapprochement, d’espace de rencontre avec les établissements et les services, à commencer par exemple par la création de groupes de travail pour la mise en œuvre et l’évolution du projet associatif.
Ouverture sur l’extérieur en impliquant APF France handicap dans les grands enjeux de société (participation par exemple à des tables rondes thématiques).
Après les nombreux débats qui ont eu lieu entre les différents acteurs d’APF France handicap au printemps 2022, une seconde phase du travail préparatoire à la ré-écriture du projet associatif a eu lieu depuis la rentrée de septembre réunissant élus et autres volontaires.
Il ressort de ces discussions une forte attente d’un texte rassembleur mettant l’accent sur les enjeux de transformation interne et la visibilité de l’association.
Alors que les établissements et services privilégient le sujet de l’inclusion des personnes en situation de handicap, les échanges dans les dé légations ont davantage porté sur l’accessibilité, l’approche universelle et la défense des droits des personnes.
APF France handicap se doit d’agir sur plusieurs niveaux :
l’accompagnement des personnes en situation de handicap : défense de leurs droits, conquête de droits nouveaux, action sur les conditions matérielles et financières pour rendre possibles l’autonomie et la réalisation des choix personnels.
l’évolution vers plus d’inclusion et de solidarité dans les différentes sphères de la société (culture, emploi, urbanisme,....) : prise en compte de la diversité, sensibilisation du grand public, valorisation des métiers du champ social et médico-social.
la revitalisation de la vie associative : renforcement et valorisation du bénévolat, soutien
la poursuite de l’évolution de l’offre médico-sociale : désinstitutionnalisation, mise en place de solutions nouvelles, prise en compte des besoins des personnes accompagnées, de l’évolution de la société.
Il sera tenu compte de ces éléments pour la rédaction du projet qui sera présenté au congrès de juin 2023. En amont, vous, comme tous les acteurs d’APF France handicap, aurez la possibilité de donner votre sentiment au printemps
Notre association a réussi à mobiliser plus que les autres associations sur ce type de démarche.
1 500 réponses au questionnaire, surtout des réponses d’élus et de salariés, mais aussi quelques réponses de proches aidants.
Au niveau national, une centaine de réunions ont eu lieu, pour un total de plus de 900 participants.
Ces différentes informations témoignent de l’aspect mobilisateur de cette question dans notre association.
Toutefois, deux regrets soulignés : il y a eu une faible participation des ESMS (établissements et services médico-sociaux) et le sujet de la jeunesse a été peu évoqué.
L’accessibilité aux commerces et aux droits.
La sortie de l’isolement (activités de loisirs, sensibilisation) pour rejoindre le milieu ordinaire.
La thématique concernant les questionnements autour du COVID a suscité beaucoup d’échanges, il a été souligné la reprise lente et difficile des groupes relais. Par ailleurs, beaucoup d’adhérents sont totalement éloignés de l’informatique et sont donc encore plus isolés.
Dans différentes rencontres, des problématiques ont été formulées concernant la vie à domicile, avec le souhait que ce sujet soit pris à bras le corps par le national, aussi fortement que cela a été fait pour la déconjugalisation.
Les problématiques des moyens humains en délégation qui ne sont pas en adéquation avec nos ambitions.
Des difficultés pour s’approprier le projet associatif, peu lisible : il faut mieux mettre en valeur les priorités du prochain projet et ne pas oublier de souligner dans chaque axe la nécessité du travail avec d'autres associations.
Le projet associatif « Pouvoir d’agir, pouvoir choisir » sera mis à jour à l’occasion du congrès de 2023. Pour préparer cette évolution, APF France handicap a lancé au cours du deuxième trimestre 2022 un travail de réflexion partout sur le territoire.
En Ille-et-Vilaine,4 réunions ont regroupé une cinquantaine de participants (élus, bénévoles, salariés, usagers) sur 4 sites (Rennes, Redon, Saint-Malo et Fougères).
L’évaluation des différents axes du projet associatif a consisté à dresser la liste des réussites observées et des résultats obtenus, mais aussi à relever ce qui n’a pas très bien fonctionné et à souligner ce qui reste à faire : voilà autant de pistes à creuser quand viendra le moment de la rédaction du prochain projet associatif.
On peut tenter de proposer une synthèse des questions abordées en Ille-et-Vilaine en attendant le compte-rendu national prévu pour le début de l’automne.
Le travail accompli pour rendre effectifs les droits des Personnes en Situation de Handicap (PSH) a donné lieu à de nombreux échanges, notamment sur la question de l’accessibilité de l’espace public qui impacte fortement la vie quotidienne. Cela progresse doucement, en particulier grâce aux concertations organisées localement avec les élus. Mais il reste tant de choses à faire : trottoirs en pente, cabinets médicaux et magasins inaccessibles, lieux de loisirs et de culture impossibles à fréquenter faute d’aménagement. Beaucoup souhaitent refaire des actions de sensibilisation à l’accessibilité dans les villes, avec les élus. Il y a aussi le projet d’une rencontre en préfecture pour que l’accessibilité effective des établissements recevant du public soit contrôlée par les services de l’État.
L’accès aux droits c’est aussi l’accompagnement lors des demandes d’aides et de prestations sociales. Le soutien d’APF Fh est précieux car les informations sont trop dispersées et trop complexes. On peut en particulier saluer la mise en place progressive de la plateforme « handi-droits » qui permet d’obtenir des réponses.
APF Fh milite pour rendre les PSH actrices dans une société inclusive : c’est par exemple la proposition de formations qui permettent aux militants de siéger dans des instances où les PSH sont représentées. Cela passe aussi par l’organisation d’activités et de loisirs qui permettent de s’immerger dans la vie sociale et par la mise en place de nombreuses séances de sensibilisations, surtout en milieu scolaire. Ces actions sont une bonne façon pour sortir de l’isolement. Mais on voit combien les choses sont fragiles : le Covid est passé par là et depuis lors, beaucoup d’activités sont en sommeil ; un gros effort est donc nécessaire pour revitaliser les groupes relais.
Le Covid n’a pas eu que des effets négatifs cependant puisqu’il a permis à beaucoup d’entre nous de prendre de l’assurance avec l’outil informatique lors des échanges organisés en «visioconférence »
Mais il reste encore un vrai travail à développer pour réduire la fracture numérique ; les adhérents qui ont l’impression de manquer d’informations, malgré les bulletins envoyés par la Délégation, pourront par ce moyen satisfaire leurs attentes.
Il faut aussi que la Délégation se rende plus visible sur les réseaux sociaux.
APF Fh s’engage pour l’autonomie des PSH.
Les transports publics se sont améliorés, mais les transports adaptés ne sont pas exempts de reproche : rareté, coût, il est encore parfois difficile de sortir de son quartier. On ne peut que saluer le travail accompli pour la publication par la Délégation de la revue traitant du transport adapté en Ille-et-Vilaine. Mais le travail n’est pas terminé ; il reste encore bien des points à régler avec les services de transports.
L’autonomie des PSH, c’est aussi permettre à ces personnes de se déterminer librement sur la vie qu’elles entendent mener : c’est pourquoi APF Fh s’engage fermement dans le développement des habitats regroupés permettant aux personnes dépendantes de mener une vie autonome en toute sécurité ; c’est pour cette raison également que la Délégation a vigoureusement défendu la vie personnelle des PSH en militant pour la déconjugalisation de l’AAH et pour une vie autonome de qualité à domicile : le chemin à parcourir reste encore long puisqu’il existe encore des services à domicile qui contraignent leurs usagers à se coucher à 18 heures faute de personnel disponible.
Pour réaliser tous ces objectifs il est nécessaire de s’unir à d’autres.
La coordination existe avec certains établissements médico-sociaux et a déjà permis de belles réalisations (développement de l’accueil dans les établissements pour personnes polyhandicapées, séjours de vacances organisés en région) ; il faut aller encore plus loin dans ce sens.
La coordination passe aussi par un travail mutualisé avec d’autres associations : c’est ce qui se passe ici ou là pour les activités de loisirs ou les sensibilisations en milieu scolaire. Cet axe mérite lui aussi d’être renforcé.
Lors de son assemblée départementale du 5 octobre, APF France handicap 35 a adopté son plan d'action pour les 5 années à venir. Il s'agissait d'une part de choisir dans les 5 axes du projet associatif national ceux pour lesquels notre département va donner la priorité. Il s'agissait d'autre part de définir un point de départ : au cours des 5 années qui viennent, le PAD fera l'objet d'un bilan régulier et sera donc amené à évoluer.
Le premier axe s'appelle « développer la proximité » et cherche avant tout à renforcer notre association en dynamisant et en soutenant les groupes relais (organisation décentralisée des activités, présence accrue de la Délégation) mais aussi en s'ouvrant davantage sur l'extérieur (établissements du réseau APF France Handicap, établissements des autres associations comme l'ADAPEI et Droit de Cité, partenaires naturels comme les mairies, les CLIC…
Le deuxième axe s'appelle « revendiquer ensemble ». Là aussi l'ouverture aux autres est prioritaire : ouverture vers les établissements et services médico-sociaux, ouverture vers les autres associations et mouvements afin d'avoir une force décuplée pour faire avancer nos revendications prioritaires : transport, accessibilité et qualité des aides humaines notamment.
Axes déjà engagées dans le travail régional
faire reconnaître les droits liés à la vie privée
permettre aux personnes de formaliser leur ressenti sur leur qualité de vie
construire des réponses innovantes aux besoins
rechercher des alliances avec des partenaires pour créer de nouveaux projets
orienter l'offre de service vers une dynamique de réponse individuelle, personnalisée, accompagnée et évolutive dans la proximité
Engagement retenus comme axes de travail
évaluer régulièrement le degré d'innovation et les impacts sociétaux, sociaux, économiques et environnementaux
impulser des projets communs entre délégation, établissements, services ou entreprises adaptées
diversifier nos modes de recours à la justice pour défendre les droits
former les personnes et les accompagner dans la transition numérique pour accéder à leurs droits.
30 présents dont 9 administrateurs et 4 RI2A.
Toutes les régions représentées sauf une (Bourgogne).
La situation est très différente d'une région à une autre, on relève cependant une constante : le plus souvent, on en est à la phase de prise en main, d'appropriation du projet associatif (PA). Il est peu de régions où on a formalisé une déclinaison départementale ou territoriale du PA national ; là où les projets d'action départementale existent, les priorités vont vers la proximité auprès des adhérents et vers la défense des droits.
L'appropriation du Projet Associatif (PA) par les établissements et services.
Le PA a fait systématiquement l'objet d'une présentation aux directeurs en CTSR (Comité Technique Régional) et aux personnels nouvellement recrutés. Les axes retenus pour intégrer le PA mentionnent parfois la mise en oeuvre de projets communs entre établissements, services et délégations, mais le plus souvent, on a l'impression que les directeurs trouvent compliqué de lier le PA et leur projet d'établissement et on craint de voir peu de retombées concrètes sur le terrain.
Les méthodes utilisées pour favoriser l'appropriation du PA.
commencer toutes les réunions institutionnelles (réunions de salariés, réunions d'adhérents, temps convivial, etc.) par un temps (même court) de rappel sur le projet associatif
présentation du projet associatif en CVS
mise en place d'un comité de pilotage (régional, territorial, voire départemental) chargé de suivre la mise en place du PA et intégrant, Directeurs, DT2A, RI2A, représentants des CAPFD et CAPFR.
De nouveaux outils vont être mis à disposition sur la plateforme congrès (onglet projet associatif) : une version sonore du PA et de sa déclinaison facile à lire (FALC) et un film d'animation pour aider à la mobilisation.
La mise en oeuvre du PA passera par une phase d'évaluation.
Avec un point d'étape local une fois par an (par exemple en assemblée départementale)
sur les actions et projets effectivements réalisés ou en cours de l'être,
sur les réussites à mettre en valeur,
sur les attentes et les besoins qui déboucheront sur des évolutions du PA.
En répondant chaque année à un questionnaire national.
Cette phase d'évaluation s'appuiera nécessairement sur des indicateurs de la mise en œuvre du PA
Dans les mois qui viennent
On est actuellement dans une première phase où il s'agit de créer des liens entre le PA et sa déclinaison départementale, entre le PA et le projet d'établissement ou de service, entre le projet départemental de la délégation et les projets d'établissement ou de service.
Il peut être judicieux de bien coordonner les différentes instances pour faciliter la diffusion du PA et mobiliser par des temps d'échange les différents acteurs (par ex : les directeurs en CTSR).
Pour cette année, le siège n'aura pas forcément recours à un questionnaire pour évaluer comment les différents acteurs, dans leur diversité, se sont impliqués et se sont appropriés le PA. L'outil à utiliser sera élaboré par le siège d'ici le mois d'avril.
« Pouvoir d'agir, pouvoir choisir »
Lors du congrès de Montpellier, A.P.F. France handicap a adopté à une très large majorité le projet qui doit guider son action pour les prochaines années 1
Dans ce projet, A.P.F. France handicap entend agir pour rendre effectif l'accès aux droits pour les personnes en situation de handicap dans une société inclusive et solidaire.
Cet objectif suppose une ouverture vers l'extérieur sur autres acteurs de la vie citoyenne quand ceux-ci rencontrent nos préoccupations.
Cet objectif suppose également en interne une évolution des établissement et services d'APF France handicap pour permettre à ses usagers de développer leur autonomie et leur liberté de choix dans leur mode de vie.
Ces ambitions ne pourront se réaliser sans un renforcement du dynamisme de notre association : c'est pourquoi chacun des acteurs de l'association sera régulièrement appelé à donner son avis sur le projet associatif, à évaluer comment il est mis en œuvre ; c'est la condition pour que les objectifs se réalisent et que notre projet reste bien vivant.
1Version complète à lire et à télécharger sur :
http://mouvementapf.blogs.apf.asso.fr/files/AG2018/Projet_associatif_congrès 2018.pdf
Trois heures d'échanges et de débats soutenus entre les 25 participants réunis à la délégation. Échanges riches car ils ont permis de confronter les points de vue des différents acteurs de l'association : militants, bénévoles, familles, usagers des services, salariés de la délégation, salariés des services.
Le projet soumis à l'appréciation des participants a fait l'objet d'une appréciation globale positive. Bien que souvent les formulations soient trop compliquées, difficiles à comprendre (c'est quoi « l'intelligence collective »? par exemple) et qu'on relève bien des redites : il faudrait donc dans la formulation définitive (celle qui sera présentée au congrès de Montpellier) ne pas hésiter à simplifier.
Reste également, comme souvent, la question des moyens qui seront disponibles pour réaliser les ambitions affichées …
L'étude de détail de 4 des 5 axes du projet ont reçu un accueil favorable :
En revanche le premier thème (« accéder aux droits réels ») étudié a reçu un accueil plus mitigé :
Les autres sujets sur les quels la réflexion a été la plus développée concernent
l'inclusion : les problèmes liés aux handicap ne sont pas forcément spécifiques. Les personnes avec poussette, les besoins hors norme tout cela n'est pas spécifique au handicap.
Par ailleurs, ne pas oublier que l'accès à l'exercice de la citoyenneté passe en premier lieu par une exigence de mise en accessibilité des lieux où s'exercent cette citoyenneté dans la proximité (quartier, association citoyenne, bureaux de votes par exemple), au niveau local, niveau qui n'est parfois mentionné que de façon accessoire dans le projet.
Enfin ne pas simplement se contenter de poursuivre les efforts pour la sortie de l'isolement : il faut les développer et les promouvoir.
l'évolution des établissements et services vers des réponses plus individualisées, personnalisées. Attention cependant de ne pas tomber dans un logique marchande : c'est ce qui est ressenti quand on entend parler « d'offre de service »
les ressources : tout le monde s'accorde sur la nécessité de rechercher des financements extérieurs à l'association, en sollicitant les grosses entreprises comme Orange, par exemple. Cependant l'échelon pour solliciter ces subventions doit au moins être celui de la région car c'est un très gros travail qui dépasse largement les capacités des équipes des délégations.
Par ailleurs il ne s'agit pas uniquement de demander des fonds ; il faut dans le même mouvement pouvoir souligner ce que nous, de notre côté, nous pouvons apporter.
Le travail coopératif entre tous les acteurs de l'A.P.F. qui valorise la complémentarité entre les délégations et les établissements et services : ainsi, l'initiative d'associer dans un même binôme bénévole et salariés est particulièrement apprécié ; cela a déjà été expérimenté avec succès pour former des conducteurs de véhicules de transport en commun ; prévoir dans le même temps des mesures respectant l'équité de traitement entre les différents acteurs (comme verser un complément de revenu aux jeunes en service civique).
Cette ouverture se fait aussi sur l'extérieur, par exemple en participant aux collectifs inter-associatifs.
L'étude des différents thèmes proposés a également permis aux participants de souligner ce qui se fait déjà au niveau local ou départemental : la caravane de l'accessibilité, le soutien constant aux familles de personnes polyhandicapées en recherche de solutions, la création d'un habitat regroupé en collaboration avec EPI Bretagne , la participation aux conseils de quartier, aux associations de proximité comme le secours catholique, aux événements sportifs comme Rennes sur Roulettes, la fête du vélo
Pour finir les participants ont eu à voter pour le titre du projet associatif : c'est l'option « pouvoir d'agir, pouvoir choisir » qui a reçu le plus de voix.
En revanche la proposition d'ajouter France Handicap à ce titre a été rejeté d'autant qu'on ne voit même plus apparaître le sigle APF.
Attention a bien conserver cette appellations.
De la même manière ne pas faire disparaître Handas de l'intitulé « APF-Handas » : les usagers y sont attachés.
N'oubliez pas que vous pouvez également donner votre appréciation sur le projet associatif de façon individuelle en répondant (avant le 10 avril) au questionnaire sur :
22 participants – 8 régions représentées
Animation : Pascale Ribes, Hubert Pénicaut, Patrice Tripoteau
Contrairement au précédent projet associatif, celui qui va être proposé lors du prochain congrès en 2018 est le fruit d’une co-construction. Il est donc important que tous les acteurs de l’association ne restent pas passifs car tout est loin d’être écrit. La réunion des ambassadeurs l’a bien mis en valeur
Le premier thème abordé lors de cette rencontre a porté sur la façon dont les ambassadeurs ont vécu leur rôle : impulser, expliquer communiquer, animer sont les termes qui sont revenus le plus souvent.
Dans les différentes régions, on retrouve certaines constantes :
Des sujets qui font consensus : sortie de l’isolement, l’accessibilité universelle (pas seulement l’accessibilité physique, l’accès aux soins, aux loisirs, etc.) et une communication percutante sont les trois rubriques qui ont fait l’unanimité dans l’ensemble des réunions.
Des sujets particulièrement populaires comme l’accès aux soins et la liberté de choix du parcours.
A l’inverse, certains sujets ont fait sérieusement débat : jusqu’où l'A.P.F peut –elle s’engager dans la voie de la transformation de la société ? N’y a-t-il pas là un risque de « politisation », de prises de position clivantes ? Les questions autour du modèle économique de l'A.P.F ou de son fonctionnement démocratique ont elle aussi été chaudement débattues.
Les ambassadeurs ont également souligné les aspects qui leur ont paru le plus significatif : la démarche proposée est constructive, participative mais elle a du mal à inclure tous les acteurs car les thèmes abordés peuvent paraître à certains trop complexes ou trop éloignés des préoccupations du quotidien pour qu’ils puissent s’en saisir. Par ailleurs, le travail en commun avec les établissements et services de l'A.P.F (professionnels, usagers) ne s’est pas mis en place dans plusieurs régions.
Les prochaines étapes : d’ici la mi-février, les différents intervenants (Groupe de travail projet associatif, CA, Journaliste chargée de la synthèse et de la rédaction) vont participer à l’élaboration d’un pré-projet qui tiendra compte des contributions qui sont remontées au siège (contributions collectives, contributions individuelles) et des résultats des travaux des groupes thématiques (comme le groupe polyhandicap). Les thèmes qui n’ont pas fait l’unanimité (voir plus haut) seront obligatoirement réécrits pour le projet reste en phase avec ce que les acteurs de l’association ont exprimé.
Après la diffusion de ce pré-projet, chaque CAPFD devra organiser en mars une réunion avec différents acteurs concernés : élus, animateurs des groupes relais, présidents des CVS, salariés des établissements et services pour donner (avant le 1er avril) un avis sur cette première version du projet associatif. Le siège se charge d’envoyer en même temps que le projet associatif, une grille de lecture et de questionnement qui permettra à tout le monde de s’en saisir.
A la suite des remontées des observations des départements, le groupe de travail projet associatif et le CA finaliseront en mai le projet qui sera présenté fin juin au congrès de Montpellier.
Octobre 2017
Le projet associatif de l’APF est une démarche pour « mettre en mouvement » tous les acteurs de l’association sur les 5 années à venir.
Il s’agit d’une vision politique partagée portée par des fondamentaux, une référence et un cadre commun :
Un projet politique de transformation de la société pour améliorer les conditions de vie des personnes en situation de handicap.
Un projet de mobilisation de tous les acteurs de l’APF pour donner du sens à l’action.
Un projet lisible par l’extérieur pour renforcer les liens de l’APF avec la société civile.
* Un projet qui s’adresse à tous, facile à lire et à comprendre, concret et accessible pour tous.
* Un projet qui vise les acteurs internes de l’association, qui les concerne, qui leur permet de s’impliquer...
* Un projet qui vise aussi les acteurs externes de l’association et qui donne envie de venir vers nous...
Jean-Yves Le Houëzec, élu APF de notre département, a été nommé ambassadeur du projet sur la région Bretagne.
Des consultations collectives ont été organisées, fin novembre et début décembre 2017, sur Fougères, Redon, Rennes et Saint-Malo afin de déterminer les axes prioritaires du projet associatif. Chacun peut suivre l’avancée du projet, qui sera discuté lors du congrès de Montpellier en juin 2018, sur le site de la Délégation :
www.apf-francehandicap35.org.
Le projet associatif : Qu'est-ce que c'est ?
en répondant individuellement au questionnaire... cliquer ici
vous pourrez également participer aux consultations collectives qui vous seront proposées sur différents sites du département
(dates et lieu précisés ultérieurement)