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Vieux métiers à l'honneur
Élisabeth Renaud

Lizio

La journée découverte des vieux métiers à Lizio, le 16 septembre 2010

Jeudi 16 septembre 10H30, et voilà notre groupe « découverte » reparti pour une nouvelle aventure. Direction : Lizio et son écomusée des vieux métiers.

La bonne humeur est au rendez-vous ainsi que le beau temps, le soleil n’est pas encore tout à fait réveillé mais il va bientôt, c’est sûr, ouvrir ses volets !

Nous sommes une vingtaine à partir sur les routes du Morbihan, tous heureux de se rappeler, pour certains, des souvenirs d’antan et pour d’autres de découvrir des choses qu’ils n’ont jamais connues car trop jeunes ou éloignés de nos campagnes !!

notre bus Nous pensions rouler tranquillement, sur la quatre voies, mais que nenni : une déviation change la donne. Nous avons dû prendre des petites routes de campagne et nous nous serions crus en montagne. Woah ! ça tournicote ! Personne de malade ?? Un regard vers l’arrière pour s’en assurer : et bien non, tout le monde tient bien le coup !



Allez, il est l’heure de déjeuner. Certains estomacs réclament !

L’Ecomusée des vieux métiers, né de la passion d’un collectionneur, a été crée en 1985 par Alain Guillard, potier céramiste, afin de sauvegarder, non seulement, les objets et outils anciens mais aussi les gestes et traditions d’autrefois.
esso

Ce musée représente, à lui seul, la mémoire de la Bretagne d’antan.

Une collection d'objets Nous y avons découvert ou redécouvert le monde de l’école avec sa salle de classe des années 1900, les intérieurs bretons avec leurs lits clos, une 4 CV (lire une petite devinette en fin d’article), des jouets anciens et des miniatures, des centaines de voitures majorettes de l’époque, des décors d’anciennes boutiques, les vêtements de nos aïeux.
Le musée renferme une collection de plus de 100 000 objets de la vie quotidienne, collection unique en Bretagne : c’est un paradis pour les enfants et tous ceux qui ont gardé une âme d’enfant.
Moudre le café Coudre Faire le café Photographier

Le musée préserve également la mémoire des vieux métiers de notre région :

Métiers du bois
  • les métiers du bois : menuisier, sabotier... (lire une autre devinette en fin d’article)

  • les métiers du cuir : tanneur ou cordonnier,

  • les métiers de la pierre ou du fer : maréchal ferrant… 

  • les métiers de l’habillement : tisserand ou dentellière,

  • les métiers de la terre et la vie de la ferme : outillage et matériel agricole, et les boutiques d’antan empreintes de nostalgie : épicerie, mercerie, débit de boisson, tabac, modiste, coiffeur, boucherie, horlogerie, pharmacie, boulangerie…

Café des sports Ce musée est un véritable rappel historique des inventions qui ont bouleversé notre vie : photographie, téléphonie, radio, télé, auto (garage des années 50), phonographe (…), un rappel aussi de la vie quotidienne avec ses objets et la reconstitution d’intérieurs bretons : lits clos, vaisseliers, armoires, horloges, objets de la vie domestique, objets religieux, photos de famille, mariages, costumes bretons des bébés…


Nous avons eu la chance d’être accompagnés, dans notre visite, par un guide débordant de savoir, de culture mais aussi très friand de devinettes et de jeux de mots. A chaque étape de la visite, il émaillait ses explications et commentaires (eux très sérieux et instructifs) de blagues et d’histoires provoquant sans arrêt l’hilarité de tout notre groupe. Il est impossible de se rappeler de toutes mais nous vous en offrons quelques unes en souvenir :

Devinettes pour sourire et s’amuser avec les vieux métiers...

4cv Automobile : savez-vous où est situé le moteur de la 4CV : à l’avant ou à l’arrière ?
Et bien il est à l’arrière, car, devant, c’est la place d’un petit coffre.
Sabots : savez-vous pourquoi il y avait des sabots dont les talons se trouvaient à la place de la semelle et inversement ?
Ils étaient, en fait, utilisés par les braconniers pour tromper ceux qui les pourchassaient et si on suivait les traces, on marchait dans le sens opposé où allait le braconnier. Ingénieux !
sabots
sucre Sucre : à l’époque, le sucre se présentait chez l’épicier par « pain » de 5 kg. Bien entendu, les gens n’en achetaient pas autant : le commerçant cassait donc les quantités de sucre demandées. Cette opération prenant un certain temps (casse, pesée…), les clients papotaient entre eux en attendant leur tour et il leur arrivait, souvent, d’en profiter pour critiquer telle ou telle personne.
C’est de là qu’aurait germé l’expression : « casser du sucre sur le dos de quelqu’un ».
Le « bachi » du marin breton (nom du béret à pompon rouge) : savez-vous d’où vient le pompon rouge de ce béret ?
Nous n’ignorons pas que, sur les navires, les plafonds des coursives et les portes sont basses. Le 9 Août 1858, l’Impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III qui passait en revue les matelots à bord d’un navire de guerre français dans le port de Brest, fut vivement émue lorsque l’un d’eux, en se mettant au garde à vous, heurta violemment le plafond de la coursive avec le sommet de son crâne, lui causant une blessure qui se mit à saigner. L’impératrice lui offrit alors son mouchoir blanc pour panser sa plaie. Le marin le posa sur sa tête mais le mouchoir fut vite entaché de sang et devint tout rouge. Ce serait donc, par souci de protection et en souvenir du geste de l’impératrice que fut ajouté le pompon rouge, dénommé « houpette » sur le bachi des marins.
Histoire belge : « Et… Savez-vous pourquoi les marins belges n’ont pas de pompon sur leur bachi ?
Car ils sont plus intelligents et baissent la tête. » (autre blague de notre guide)
Béret du marin