Séjour à Azay-le-Rideau en Indre & Loire

Du 10 au 17 Juillet 2010, notre semaine a été marquée par une série de sorties pour diverses visites dans des bourgs ou des villes avoisinantes. Nous avons eu pour fidèle compagnon : le soleil dans tout son éclat ; il ne nous a fait faux-bond qu’une seule fois, pour céder la place à l’orage. Ainsi va la justice de la nature !

Le bien-être que nous éprouvons durant ces séjours ponctuels nous est procuré par une équipe de bénévoles qui s’attèle à la tâche avec une humeur égale et communicative. Sa disponibilité envers nous est une formidable facette du don de soi, qui est indéniable. Le système de fonctionnement de cette équipe est bien huilé, et quand d’aventure, un grain de sable se glisse dans le mécanisme, les bénévoles ont tôt fait de le déloger ; dans un bel ensemble, chacun d’eux s’active dans sa besogne de manière méthodique et efficace. Et à notre humble avis, sans leur présence, le camp d’été serait difficilement gérable.

Le pays de la Loire, doté d’une dizaine de châteaux environ, fait penser à une gigantesque cité médiévale qui regorge de richesses historiques insoupçonnées. Celui du Cloux, appelé aussi Clos Lucé, abrite de nombreuses toiles géantes exposées çà et là dans une partie du parc, et qui représentent différentes œuvres de Léonard de VINCI. A notre grande surprise, il ne fut pas seulement un peintre talentueux, mais également et surtout, un génie de son temps, de par les travaux de recherches portant sur plusieurs thèmes scientifiques qu’il entreprit sa vie durant. Un patrimoine fait d’ébauches, de schémas, de plans, etc…

À Azay-le-Rideau, trois fermes troglodytiques (grottes ou cavernes creusées dans la roche : le tuffeau), dans lesquelles vivaient les fermiers, retracent, à l’ombre des châteaux, la vie des paysans d’une époque ancienne. La fascination provient du fait que la manière de vivre de ces fermiers est rejouée en une scène vivante par les enfants (tout âge confondu) des touristes qui endossent les costumes d’antan. Les guides leur apprennent à retourner le foin à l’aide d’une fourche, à scier du bois, à laver le linge dans le style rustique de l’époque, c’est-à-dire, dans des bassines en bois ; ils plantent le chou en entonnant la comptine qui fait allusion à ce légume. Durant de longues minutes, les petits fermiers improvisés vaquent consciencieusement à leurs occupations et le tableau reflété par l’innocence de ces jeunes frimousses est craquant.

Quant aux grottes pétrifiantes (brrr !!), elles baignent dans un univers glacial fait d’ombres et de lumières tamisées par endroit seulement. Hallucinant, le paysage modelé par les stalactites et les cascades pétrifiantes étincelant sous des rais lumineux. On se croirait revenu à l’âge préhistorique !

D’autres visites ont suivi leur cours et nous sommes rentrés la tête pleine de souvenirs.

Nous voici tous à la queue leu leu pour rencontrer les petits fermiers