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Pour cette première « journée découverte » de l’année 2011, 26 personnes s’étaient données rendez-vous au Bistrot Parisien le jeudi 10 février.
Vous souvenez-vous de ce que l’on vous avait dit à la fin de l’année
2010 ? « Nous espérons vous compter parmi nous, l’an prochain,
pour de toutes nouvelles aventures dans la bonne humeur et la joie de
découvrir de nouveaux horizons ! » Voilà, nous tenons parole.
Après avoir eu, de nouveau, un repas frugal, nous voici partis sur les traces de célèbres peintres, dont les œuvres, exposées au Musée des Beaux Arts, sont entrées dans l’histoire.
Une fois arrivés sur place et en attendant que les portes s’ouvrent pour nous, comme pour les Stars, nos amis handicapés s’étaient tous mis en file indienne devant la rampe. On se serait cru quelques années en arrière, à l’école, où les élèves étaient les uns derrière les autres, dans le couloir, en attendant de rentrer en classe. Cela valait une photo mais hélas, pas d’appareils.
Petit résumé de l’histoire du Musée : le musée des beaux-arts de Rennes est, comme la plupart des musées de France, une création révolutionnaire. Constitué en 1794 à partir des œuvres saisies dans les édifices religieux et civils de la ville, le musée tire cependant la plus grande partie de ses richesses du fabuleux cabinet de curiosités de Christophe-Paul de Robien (1698-1756), président au Parlement de Bretagne.
Endommagé
par la Seconde Guerre mondiale, le musée des beaux-arts de Rennes
est l'objet d'une rénovation en 1957, accompagnée d'une active
politique d'acquisitions qui fait entrer la collection dans la
modernité : les Impressionnistes avec Gustave Caillebotte et ses
Périssoires et l'Ecole de Pont-Aven avec Emile Bernard et son Arbre
jaune, Paul Sérusier et sa Solitude et la Marine bleue de Georges
Lacombe.
Revenons
à notre périple : après quelques allers-retours dans
l’ascenseur, nous suivons les pas de notre guide qui nous entraîne
dans un dédale de salles, découvrant des tableaux tous plus
fabuleux les uns que les autres, si bien que, parfois, nous ne
savions pas où donner de la tête, devant tous ces chefs d’œuvre !
Notre guide était très agréable et sympathique, on sentait dans
ses paroles la connaissance passionnée qu’elle avait de la
peinture et son envie de nous transmettre, de nous faire partager
cette passion, dans le flot de ses explications. Elle nous entraîna
à travers plusieurs époques :
Époque d’Henri IV à Louis XIV :
Après la disgrâce de Fouquet, Charles Le Brun passe au service du roi soleil : dès 1660, il se charge du décor de l’entrée royale de Louis XIV à Paris. La même année, il concourt à la création de la Manufacture des Gobelins et en devient le directeur. La Cour lui commande les œuvres les plus variées : scènes équestres, vastes fresques, décorations de jardins, cartons de tapisseries, meubles et objets décoratifs. Anobli par Louis XIV en 1662, il est alors Premier peintre du Roi et reçoit une pension de 12 000 livres. En 1663, il est nommé directeur de l'Académie royale par Colbert, qui souhaite la réorganiser. En 1666, ils fondent l’Académie de France à Rome. Responsable de la décoration intérieure du château de Versailles, il a sous ses ordres plusieurs dizaines d'artistes et d'artisans. Sa participation propre se limite à l’escalier des Ambassadeurs (1674-1678, détruit) et à la galerie des Glaces (1678-1684) avec ses salons de la Paix et de la Guerre (1684-1687). Il travaille aussi pour d’autres personnalités. Il meurt le 12 février 1690 aux Gobelins et il est inhumé dans l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet.
Georges de La Tour, né le 14 mars 1593 à Vic-sur-Seille (actuel
département de la Moselle) et mort le 30 janvier 1652 à Lunéville
(actuel département de Meurthe-et-Moselle), est un peintre lorrain.
Artiste au confluent des cultures nordique, italienne et française,
contemporain de Jacques Callot et des frères Le Nain, La Tour est un
observateur pénétrant de la réalité quotidienne. Le goût
prononcé qu'il a pour les jeux de l'ombre et de la lumière fait de
lui un des continuateurs les plus originaux du Caravage.
Pour le XVIIème siècle :
Pierre Paul Rubens est né à Siegen en Westphalie, dans le Saint-Empire romain germanique à 300 kms d'Anvers. Son père, Jan Rubens (1530-1587) avocat protestant prospère et sa mère, Maria Pypelinckx (1537-1608) avaient quitté Anvers (Pays-Bas espagnols) pour échapper à une persécution religieuse. En 1589, deux ans après la mort de son père, Rubens et sa mère retournèrent à Anvers, où il se fit baptiser à la religion catholique. Beaucoup de ses tableaux représentent des sujets religieux.
Du XIXè au XXè siècle :
Gustave Caillebotte est un peintre français, collectionneur, mécène et organisateur d'expositions, né à Paris le 19 août 1848 et mort à Gennevilliers le 21 février 1894, à l'âge de 45 ans, inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 70). Passionné de nautisme, membre du Cercle de la voile de Paris, dont le siège est à Argenteuil, il est aussi un constructeur, un architecte naval et un régatier qui a marqué son époque.
Les Périssoires (1877), La Partie de bateau (1877), Canotiers ramant sur l'Yerres (1879). |
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Pourquoi ce tableau fut-il nommé « Les Périssoires » ? En fait, c’était une embarcation étroite et longue, mue au moyen d’une pagaie double et si elle se retournait, la personne à l’intérieur avait peu de chance de s’en sortir et donc périssait. |
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Alfred Sisley (octobre 1839 Paris, janvier 1899 Moret-sur-Loing) est un peintre britannique du mouvement impressionniste Paul Sérusier (novembre 1864 Paris, octobre 1927 Morlaix) est un peintre français post-impressionniste, associé au mouvement des Nabis (Tableau « Solitude » 1891) |
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Et nous avons fini la visite par les tableaux de Pablo Ruiz Picasso,
né à Málaga en Espagne, le 25 octobre 1881 et mort le 8 avril 1973
à Mougins en France., Peintre, dessinateur et sculpteur espagnol,
Picasso a passé l'essentiel de sa vie en France. Artiste utilisant
tous les supports pour son travail, il est considéré comme le
fondateur du cubisme avec Georges Braque et un compagnon d'art du
surréalisme. Il est l'un des plus importants artistes du XXe siècle
tant par ses apports techniques et formels que par ses prises de
positions politiques. De 1907 à 1909, Picasso est sous influence de
l'art africain, notamment de l'art congolais. Cette période est
marquée, au début, par les deux figures du côté droit des
Demoiselles d'Avignon qui ont été en partie inspirées par les
masques africains que Picasso possédait.
Chacun des participants est retourné chez lui la tête pleine d’avoir vu tant de merveilles !