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La personne handicapée et ses proches
Maintenant et après nous
Claire Barbu, stagiaire à la Délégation, a démarré en septembre 2015 « un café papote » qui réunit 2 fois par mois une douzaine de personnes. Cinq personnes participent régulièrement à toutes ces rencontres qui attirent des personnes plutôt jeunes (25 à 30 ans). Il est plus difficile de faire venir les personnes plus âgées ; elles ne répondent pas aux invitations qui leur sont faites.
L'information sur ces réunions est assurée par différents canaux : presse locale, APEA, Centre Social, Office des Sports.
Les rencontres se déroulent à chaque fois dans un lieu différent (Mutuelle, Mairie, Théâtre, Centre Social, FJT, APEA, locaux d'une association sportive, « Convergences », qui propose du karaté adapté pour les personnes en fauteuil, etc.).
Ces rencontres sont des débats et des discussions sur des thèmes transversaux (l'accès à la culture, ma vie dans la ville, etc.).
Claire n'est plus seule pour organiser ces « cafés papote » ; Guillaume Langouet, une personne en situation de handicap, prend progressivement le rôle de référent du groupe et s'associe à Claire pour la préparation des rencontres.
Ces rendez-vous sont ouverts : ceux qui viennent ne sont pas tous adhérents de l'A.P.F. et il est prévu de décloisonner encore plus en s'ouvrant sur les personnes porteuses d'autres formes de handicap.
Première étape en mars en direction des sourds et malentendants pour rencontrer le « café signé ».
À Redon, les difficultés d'accessibilité sont réelles. Les choses bougent un peu cependant : le Cinéma Manivel s'est engagé sur un projet de construction de 2 salles accessibles ; et désormais, il accepte les bénévoles en fauteuil qui proposent leurs services, ce qui était loin d'être le cas il y a encore quelque temps (mais l'accès aux toilettes reste toujours difficile !).
L'accueil est très bon à la Communauté de Communes qui se soucie constamment de l'accessibilité des équipements qu'elle finance (le théâtre par exemple) mais ses compétences s'arrêtent là où commencent celles de la Ville (la Voirie par exemple).
Pour faire évoluer les mentalités, Claire a l'idée de faire une action du type « théâtre forum ».
La situation de Redon semble donc difficile ; souhaitons à Claire beaucoup de réussite dans le travail qu'elle a entrepris.