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La personne handicapée et ses proches
Maintenant et après nous
Paul Nicolas, que nous appelions tous Popaul, nous a quittés, en plein cœur de l’été. Il était âgé de 67 ans et le grand nombre de parents et amis qui l’ont accompagné pour son dernier voyage témoigne de l’empreinte qu’il laisse dans le cœur de tous ceux qui l’ont connu. Notre délégation, qu’il fréquentait assidûment depuis de nombreuses années, résonnera encore de son rire ensoleillé et communicatif. Son aptitude à accueillir chacun, quel qu’il soit, s’est notamment traduite, par son investissement dans le groupe « accueil du jeudi ».
Voici, au nom de tous ses amis, le mot d’Adieu, que lui a écrit Hélène-Gisèle Boukou :
« ADIEU À NOTRE CHER AMI POPAUL,
La cruauté de la mort causera toujours des chagrins ravageurs dans les familles endeuillées. Elle n’a pas d’égards, elle frappe sans pitié. Elle peut être tantôt brutale, tantôt lente, en prenant tout son temps. Mais dans certains cas, elle peut être considérée comme une délivrance.
De son vivant, Popaul a répandu une incroyable lumière autour de lui par l’extrême humilité et générosité qui le caractérisaient. Il était si chaleureux qu’il ouvrait, spontanément, son cœur à tous ceux qui s’approchaient de lui avec un élan sincère. L’amitié qu’il savait accorder ne se basait aucunement sur les couleurs car, blancs, noirs ou jaunes étaient tous pour lui, des êtres humains dignes d’affection.
Voilà ce trait si particulier qui soulignait sa grandeur d’âme.
Ses amis étaient sa plus précieuse richesse ; ils étaient TOUT pour lui ; ils représentaient cette grande famille qu’il chérissait tant. La roue du destin qui suit son cycle a décidé qu’il était l’heure pour lui de partir, d’effectuer ce long, long voyage sans retour, en tournant le dos aux souffrances et aux laideurs de ce monde dans lequel nous vivons. Mais nous, ses amis, que sa disparition a plongé dans une profonde douleur, nous nous demandons, en dépit des circonstances : « Etait-il vraiment temps pour lui, de nous quitter » ?
À présent, qu’il a rejoint cette plénitude où il n’y a pas de souffrances, nous osons croire, avec certitude, que tout là-haut, les anges ont formé une haie d’honneur pour l’accueillir dans leur sanctuaire éternel.
ADIEU, Popaul ! Garde un regard bienveillant sur nous qui ne t’oublierons jamais.
ADIEU, et repose en paix ! »